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Lundi 10 novembre : nous nous sommes rendus, les hispanistes des deux classes de Terminales STG et Terminales ES, sur Amiens pour participer au Festival International. Pour bon nombre d’entre eux, c’était la première fois !
Nous avons pris le bus le matin et nous sommes revenus pour 17 h30. Bien que nous soyons partis une journée, celle-ci a pu paraître courte. En effet, la séance de 18h aurait sans doute était très intéressante également. Mais voilà, il est très difficile de tout voir ! Une quarantaine de projections par jour, dans 11 salles,  sur 10 jours...voyez par vous-mêmes !
Cette sortie, nous l’espérons, aura servi à susciter l’intérêt pour d’autres cultures, différentes et si lointaines de nous parfois, mais pour ces raisons, si enrichissantes. Nous espérons également que nos chers lycéens auront envie, la fois prochaine, de s’y rendre par leurs propres moyens, et de se laisser porter par l’ambiance d’un Festival haut en couleurs.
Il y en avait pour tous les goûts : des films ou documentaires étrangers en V.O (sous-titrés !), des hommages rendus au cinéma français, des dessins animés ou des courts-métrages. En bref, si vous avez entre 7 et 77 ans, ce Festival peut vous plaire !
Quelques photos de la journée

En ce qui concerne précisément notre journée, nous avons vu deux documentaires, l’un sur la Colombie, l’autre sur le Mexique et les Etats-Unis. L’après-midi, après un court-métrage, c’était au tour de Cyrano Fernandez d’entrer en scène (celui-ci d’ailleurs, a fait fureur...) mais ce sont les élèves eux-mêmes qui en parlent le mieux...

« Cyrano Fernandez nous raconte l’histoire d’un vénézuélien qui vit dans les favelas (…) Cet homme a les mêmes caractéristiques qu’un personnage très connu, le fameux Cyrano de Bergerac : il est un très bon écrivain de poèmes romantiques mais il n’a pas l’aspect requis d’un séducteur (…) Son histoire n’est pas simple, il vit dans un monde où règne la pauvreté et la violence, lesquelles peuvent conduire jusqu’à la mort. On le dit  le justicier des favelas. Il est contre l’inégalité, contre les malfaiteurs et il utilise la violence pour le faire savoir. Ce n’est pas dans sa nature mais l’univers dans lequel il vit l’oblige à l’utiliser. Cyrano s’avère même être un parfait romantique notamment quand il s’agit d’aider son ami Cristian à écrire des lettres d’amour à Roxana, dans lesquelles il lui déclare secrètement sa flamme (…) C’est une histoire qui nous a touchées. Envers et contre tous, Cyrano s’est battu et n’a jamais renoncé à donner une vie meilleure aux habitants des favelas (…) La sensibilité que ce personnage dégage à travers ses poèmes nous fait oublier la violence du film (…) On se rend compte alors que la justice ferme les yeux sur ce qui se passe et préfère voir les gens s’entretuer. Il y avait vraiment une histoire sur ce fond social qu’est l’univers sordide des favelas ».
CARINE ET MELANIE (TES 1)

« J’ai moyennement aimé ce long métrage d’Alberto Arvelo (…) Le film est émouvant mais en même temps choquant car il reflète la réalité (…) Il y a de la violence mais également une belle histoire d’amour (…) un trio amoureux : Cristian, Roxana et Cyrano (…) »
ROMANE, TES 1

« (…) Dès lors que je lisais le résumé, afin de me mettre dans l’ambiance du Festival, l’histoire d’amour de Cyrano Fernandez me passionnait réellement. Nous connaissons tous la pièce d’Edmond Rostand, un brillant capitaine, poète à ses heures, qui se pare d’une femme et lui fait de superbes déclarations d’amour. Alberto Arvelo reprend donc cette magnifique histoire en transformant le capitaine en chef de bande dans une favela de Caracas, (…) un petit malfrat redresseur de tort et violent par obligation dans la jungle urbaine par excellence (…) Dès le début du film, le ton est donné. Un impressionnant survol des bidonvilles infinis de Caracas nous révèle le barrio. Cyrano apparait alors tel le justicier qui défend la veuve et l’orphelin (à noter la première scène du film, où il tabasse un homme pour avoir frapper sa propre femme). Lui et son groupe les Tupamaros, défendent le quartier des délinquants et des trafiquants de drogue : c’est en fait une force morale, un idéaliste qui se bat pour la justice sociale, un poète amoureux, un rêveur au milieu d’un désastre quotidien.  Le spectateur européen comprend alors le chaos, la crainte et la terreur qui règnent de façon omniprésente dans ces quartiers. Comment ne pas tomber amoureuse alors de ce personnage, bien que repoussant à première vue, à cause de son impressionnante cicatrice sur la joue, qui incarne le romantisme passionné et la sensibilité à l’état pur ? (…) Cyrano Fernandez est donc un film plein d’amour, de violence et de passion. Un véritable film de filles selon moi, puisque chacune d’entre nous est sortie de la salle, le cœur serré et les yeux brillants d’émotion. (…) C’est donc avec plaisir que nous reparlons de cette journée, qui aurait du finir plus tard, comme la journée où nous avons découvert un nouveau style de film ».
MARION, TES 1

«  (…) Cyrano, c’est un peu une lueur d’espoir dans un quotidien tragique et sans merci (…) Sous sa gueule brisée, se cache un homme de cœur, un homme éperdument amoureux de Roxana, la seule capable de l’adoucir (…) La vengeance et l’injustice auront raison de lui. C’est avec un couteau dans le ventre et dans les bras de celle qu’il aime qu’il poussera son dernier souffle (…) Ce film nous prend à l’estomac, ce mélange de sang, de violence d’une part, de tendresse et d’amour d’autre part, est surprenant. (…) Plongés au cœur des favelas pendant une heure et demie, on en ressort boulversés. Ce long métrage est une véritable réussite ! »
MARIE ET SABRINA, T ES 1

«  Dans L’instituteur et l’âne bibliothèque, c’est Luis Soriano, instituteur colombien, qui, chaque samedi, bénévolement, (…) a décidé de porter la culture écrite jusqu’aux communes les plus reculées du Nord de la Colombie. Auprès des enfants, Luis Soriano lit et fait lire des livres, assure un soutien scolaire, organise des spectacles de marionnettes (…) Il doit effectuer cette tache sur le dos d’un âne. ( …) Cet instituteur montre les difficultés qu’il vit surtout le samedi, quand il effectue son tour afin de transmettre un savoir : à un moment on voit l’instituteur échanger des livres avec une personne qui se charge d’apprendre à lire et à écrire à un groupe d’adultes. Pour ma part, j’ai aimé ce documentaire car il montre les difficultés qui existent en Colombie, surtout dans le domaine de l’éducation (il n’y a pas de salle de classe comme en France mais plutôt une classe en plein air). Ce ne sont pas les seuls problèmes que rencontre cet instituteur : chez lui, il a le strict minimum (…) Ce que j’ai apprécié, c’est qu’à la fin du documentaire, grâce à l’idée de cet instituteur, d’autres instituteurs vont l’imiter (…) .
VERONIQUE, T ES1

«  L’instituteur et l’âne bibliothèque, c’est l’histoire d’un petit instituteur colombien qui donne des cours à des enfants très pauvres, en plein air ou dans des sortes de classe. Cet instituteur est accompagné de ses deux ânes, et il parcourt le pays dans le but de donner quelques heures de cours aux enfants. Ce documentaire nous montre la situation en Colombie, son extrême pauvreté et la présence des FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) qui terrorisent la population en massacrant des gens. Le professeur demande aux élèves de raconter des épreuves difficiles de leurs vies, toutes aussi horribles les unes que les autres, et les élèves les racontent, puis le professeur demande « Où la mettons nous cette vilaine histoire? », et ils répondent « Derrière nous ! » , tel un leitmotiv, un cri d’espoir.( …) L’instituteur combat aussi contre le travail des  enfants (…) Ce film possède une dimension morale (…) Il nous montre un homme qui consacre sa vie aux enfants dans le but d’en faire de bons citoyens et pour éviter qu’ils ne plongent dans la violence de la guérilla ».
ARNAUD, TES 1

« Loin de Veracruz est un documentaire de cette année, réalisé par Vincent Motorana. Ce court métrage met en parallèle le pèlerinage d’un millier de mexicains à la vierge de Guadalupe, et un autre phénomène, migratoire : le passage clandestin de la frontière Mexique-Etats Unis. Ces deux mouvements sont alimentés par la même essence : la nécessité et l’espoir. Il s’agit donc de deux chemins de croix guidés par la foi et la dévotion. L’absence de personnages principaux rend difficile l’accroche ; néanmoins le message que désire nous faire passer le réalisateur reste très largement perceptible : il ne faut jamais perdre espoir. Tout au long de la projection, un phénomène intrigue. Il s’agit de la vision de ces mexicains en train de courir, une flamme à la main. Ils se relaient. Nous pensons que la flamme représente la vie que l’on transmet à chacun. En définitive, Loin de Veracruz est un documentaire qui propose une mise en parallèle intéressante, quoi que difficile à saisir au premier abord ».
LUCILE ET CLEMENCE, TES 1

 

«  Espoir, danger et religion sont au rendez-vous dans le documentaire Loin de Veracruz (…) Presque trop lent, ce documentaire montre comment, grâce au pèlerinage, des Mexicains tentent d’échapper à la misère en franchissant illégalement la frontière pour rejoindre les Etats-Unis, pays synonyme de vie meilleure. (…) La lenteur parfois excessive et les nombreuses répétitions des scènes montrent à quel point la religion reste le seul espoir de toute une population ; leur dépendance est telle que plus aucun danger ne les effraie ni même la mort. Sur 1,5 millions de Mexicains qui tentent de franchir clandestinement la frontière, seuls 50 000 y parviennent, les autres sont refoulés. »
NELLY ET DEBORAH, TES 1